1 chameau, 2 chameaux, 3 chameaux… : Ma visite au Pushkar Camel Fest

Avant même de quitter Montréal, j’avais en tête d’aller à la Camel fair de Pushkar. En plus, je savais que j’allais être dans le coin. Comme j’aime bien les gros événements et que les chameaux c’est ben exotique, je trouvais que ça jumelait bien mes intérêts. Mais jamais je me serai attendue à ça. Jamais.

C’est tellement gros!
Y’a tellement de monde!

De ce que j’ai compris (et que je ne savais pas!), c’est que ces grosses « fair » (mela en indien) coïncident toujours avec un moment important religieux. C’est comme un 2 pour 1. C’est probablement le 2 pour 1 le plus paradoxal au monde, mais ça l’air que c’est ça qui est ça!

Pushkar, c’est une ville sainte. Y’a un « holy lake » en plein milieu et une jolie chaîne de montagnes tout autour. Beaucoup de gens y viennent pour se purifier dans son lac. En principe, il faut le faire 1 fois par an.

Alors, depuis 1 semaine, d’un côté, on a tout ces gens qui se lavent dans le lac. Et de l’autre, on a une méga-foire avec 5 grandes roues, des manèges, des spectacles culturels, des cérémonies religieuses et pleins de concours les plus farfelus les uns que les autres. Vous pouvez d’ailleurs voir le programme en cliquant ici.

Évidemment, ça attire des touristes, mais beaucoup beaucoup d’indiens qui viennent des environs aussi! Bref, en termes de partage de culture, c’est vraiment réussi!

Hier soir, c’était la pleine lune et ça coïncide avec une journée importante dans la calendrier hindou. Donc, si y’avait une journée à choisir dans l’année pour aller  »se saucer » dans le lac et être pardonné de tous ses pêchés, c’était hier (dès 4h du matin pour le début du lever du soleil). Ça coïncide également avec la dernière journée du Camel Fair. Donc, c’est vraiment le point culminant de tout et  y’avait du monde en titi!

Pendant la dernière semaine, j’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à la Camel Fair de Pushkar. J’ai assisté à plusieurs événements et j’ai rencontré 2 indiens et une indienne qui, chacun leur tour, m’ont vraiment aidé à mieux comprendre la culture indienne. Voici un aperçu en photos et anecdotes.

Les chameaux

Je ne peux pas parler de la Camel Fair sans parler des chameaux. En fait, c’est super impressionnant de voir tous les gens qui se sont déplacés pour vendre/montrer leurs chameaux/chevaux. Les gens qui viennent de loin dorment sur place dans des tentes et ceux qui sont plus proches retournent à chaque soir chez eux avec leurs troupeaux. C’est vraiment super de marcher au travers les tentes et de voir autant de chameaux réunis au même endroit!

Compétition de danse de chameau

Heuh. Ça danse un chameau? Rien d’autre à ajouter. Me voici avec le chameau gagnant!

 Compétition de turbans et de pot d’eau sur la tête

Une façon pour que tous les indiens puissent rire un bon coup des étrangers!

Compétition de moustaches

J’ai eu un coup de coeur pour celui qui faisait des rires diaboliques en tenant sa moustache!

 Spectacles de danse

Je me sens tellement choyée d’avoir pu assisté gratuitement à ces spectacles de qualités. Des danseurs professionnels qui dansent dans un décor enchanteur d’un vieux temple hindou. En plus, les indiens qui m’accompagnaient ont pris le temps de m’expliquer le sens des paroles, des mouvements, de l’histoire. C’est vraiment l’expression faciale des danseuses qui m’a impressionée. Vraiment magnifique.

Compétition de mariées indiennes

Certains l’ont vu sur Facebook, mais oui, j’ai participé à cette compétition (à 2h de préavis!). Quelle expérience! Je savais déjà que la compétition existait, car une amie sud-coréenne y participait.

Cette journée là, sur le chemin du retour à l’hôtel, quelqu’un m’arrête dans la rue pour savoir si je voulais participer. Sur le coup, je trouvais qu’il ne restait pas vraiment assez de temps et j’ai dit non. En arrivant à l’hôtel, le manager m’a demandé si je voulais y participer. Bon, comment dire non? Suivant mon YOLO intérieur (you only live once), je me suis lancée!

Un monsieur est venu me chercher à l’hôtel pour m’amener dans le salon de beauté de sa femme. J’y ai retrouvé 3 australiennes qui venaient de se faire lancer dans l’aventure aussi. Jusqu’à la dernière minute, j’ai cru qu’on n’aurait pas assez de temps pour nous préparer. Je crois que j’ai essayé ma robe 45 minutes avant d’être sur la stage. Arrivées au stade, on devait être entre 15-20 étrangers et 2 personnes (les maîtres de cérémonie) nous ont pris en charge pour faire une générale. Parce que oui, y’a comme une mise en scène à suivre. C’est la folie, le temps manque, y’a pleins de personnes qui veulent prendre des photos avec nous, on comprend rien, les caméras de la télé. Toute. le. kit. Pis une fois commencé, c’est long. Il fallait même répondre à des questions!

Je n’ai pas gagné la première place (ni la 2e, ni la 3e), mais selon la madame qui m’a arrangé, c’est de la triche, car c’est toujours la même personne qui gagne. Me voilà rassurée. Haha!

J’ai fait pleins d’autres choses aussi, mais le temps me manque pour tout écrire! Je vous laisse donc sur le vidéo que j’ai trouvé. On me voit pendant une mili-seconde à la fin 😉

http://www.youtube.com/watch?v=9I065-uR89M