24 ados dans l’Ouest américain

Première vraie journée de congé post-séjour. 4 500 km de conduite plus tard avec un camion 15 passagers (moyenne de 237 km/jour) et très peu de temps pour se reposer, pas besoin de vous dire que ce fut exigeant. Pour souligner la fin de ce premier séjour, j’ai choisi quelques clichés du groupe que j’ai accompagné. Vous pourrez y voir ce magnifique coin de pays à travers eux.

La plupart des jeunes étaient de Toulouse et quelques uns de Paris. Je vous assure qu’il y avait un beau mélange d’accent et j’ai presque commencé à ajouter des  »aigne » à la fin de mes mots! « Romaingne », « putaingne », « maintenantgne ». Heureusement, on a tous fini par se comprendre et à rigoler mutuellement de nos expressions!

Nous étions 5 accompagnateurs pour nos 24 jeunes de 17 ans, dont 2 conducteurs-accompagnateurs québécois. Nous avions la responsabilité de prévoir suffisamment de nourriture pour tout le monde, planifier les activités, les routes à emprunter, et biensûr, motiver les troupes. Sur les 18 nuits du séjour, 13 ont été passés en camping, ce qui implique aussi du montage/démontage de tente et de la cuisine en plein air!

De manière très personnelle, je suis encore mitigée sur mon expérience. J’imagine que j’ai encore besoin d’un peu de recul. Je sais que j’ai tendance à être exigeante envers moi-même et les autres. Conséquemment, il y a des trucs que j’aurais fait différemment pour offrir une expérience plus optimale, mais bon, ça reste que c’était une première expérience et malgré tout, je sais que les jeunes ont aimé leur séjour, et ça, c’est vraiment l’essentiel!

Une des raisons pour laquelle je voulais avoir cet emploi, c’était surtout pour avoir la possibilité d’être témoin de leurs découvertes et de voir l’émerveillement dans leurs yeux. Voyager à travers eux. Quand on entend leurs remarques naïves, drôles ou plutôt perspicaces, ça nous donne une nouvelle perspective sur pleins de choses, et ça, c’est vraiment enrichissant.

Au final, ce fut beaucoup de belles rencontres avec de beaux ados. Pour le reste, il fallait simplement essayer de ne pas prendre personnel le « râlage » et les commentaires plus ou moins positifs. D’ailleurs sur une touche humoristique, j’emprunterais les mots de ma collègue en vous disant qu’on ne peut pas leur en vouloir, car après tout, ils ne sont pas « finis » encore ;).

Maintenant, je vais profiter de San Francisco et je suis prête pour le 2e groupe dans 6 jours!