Je me souviendrais toujours de la réaction de cette dame qui était assise devant moi dans un trajet de train, lorsque je lui avais dit que je voulais partir en Asie. Elle m’avait répondu que je ne devais surtout pas aller en Inde. Surprise de sa réponse, je lui avais demandé si elle était déjà allée et si elle avait eu une mauvaise expérience. La réponse était non et non. Mais malgré tout, ça m’avait mis tout à l’envers.
C’est un peu ça le problème. L’opinion des autres sur des choses qu’elles n’ont jamais faites. Pourquoi y accordons-nous autant d’importance?
On ne peut pas blâmer personne. Ce qu’on entend dans notre entourage, ce qu’on voit dans les bulletins de nouvelles, ce n’est qu’une mince partie d’une réalité. Souvent même transformée par nos propres standards. En fait, c’est plutôt de la faute à tout le monde et aux normes sociales. Elles sont si profondément enracinées en nous qu’on a de la difficulté à percevoir les choses différemment.
Être constructif plutôt que négatif
Même si des gens ont déjà vécu des expériences similaires, il faut faire attention, nous sommes tous différents. Quand on émet un commentaire, tout ce qu’on peut faire valoir c’est notre perspective, selon nos valeurs, notre mode de vie. De l’autre côté, quand on les reçoit, il faut apprendre à faire la part des choses.
L’important dans tout ça, c’est d’être constructif dans la démarche. De bonnes discussions, c’est ce qui nous challenge, nous fait revoir nos positions, nous amène plus loin. Elles sont essentielles. Je ne dirai pas le contraire.
Par contre, avec le temps, j’ai appris à laisser de côté ce que les gens pensent pour faire ce qui résonne vraiment en moi. À ne plus en avoir peur. C’est ma vie. Pas besoin de laisser quelqu’un d’autre décider de ce qui est bon ou mauvais pour moi.
De toute façon, la meilleure façon d’apprendre, la meilleure façon de savoir si ça marche ou pas, c’est de l’essayer. Rien d’autre. J’aime beaucoup la méthode des petits pas, elle nous permet de nous ajuster en cours de route.
Vivre à contre-courant
Mais vivre à contre-courant, c’est vrai que ce n’est pas toujours facile. Faire valoir un mode de vie différent. Avoir des habitudes différentes. Être confronté sans arrêt à ce que nous ne sommes pas. C’est difficile et c’est probablement pour cette raison que je me sens si bien à l’étranger. Voyager est probablement la façon la plus facile pour moi de sortir des normes sociales.
You don’t have to live your life the way others expect.
C’est ce que les voyages m’ont permis de comprendre. Nous sommes tous uniques, il s’en découle des milliards de vies uniques. Alors, pourquoi devrions-nous suivre le même chemin?
Heureusement, j’ai un entourage qui me soutient. Ils sont quelques fois curieux, d’autres n’en parlent pas trop et me laisse aller, mais je n’ai jamais senti de grand jugement. Et, pour tous les autres commentaires, je les utilise comme source de motivation et me rappelle quelques fois ces trois mots.
On s’en fout.
Parce qu’au final, c’est important d’être en accord avec soi-même. De faire des choix cohérents et de se sentir maître de ses actions. Après ça, le reste vient tout seul et on gagne de la confiance jour après jour.
Anne-Marie Legault
Bien dit! Ma grande!
Nathalie Tourangeau
un mot : WOWWWWWW!!!!!
jean ouimet
quand j était adolescent on me disait …tu vas voir quand tu vas avoir des enfants,c est dur…plus tard j ai eu des enfants,j ai aimé ça… tu vas voir quand il vont aller a l école,c est dur… il sont allés a l école,c était facile … attend quand il vont avoir des devoir et des leçons,c est compliqué…ils ont eu des devoir et des leçons,c était simple et surtout agréable de voir leurs yeux scintiller après avoir compris ou découvert quelque chose de nouveau…tu va voir quand ils iront au secondaire …ils sont allés au secondaire,quelle belle évolution…….. ils m ont fait découvrir tellement de choses sur eux mais surtout sur moi (se sont des copies)……… MERCI les enfants …….. merci aussi au fait que je n ai pas cru que c était dur d élever des enfants……………………………………… merci Kim bonne route
Kim Fontaine
J’ADORE l’exemple! Merci pour le partage!