Ah, les départs. Certains sont tristes. D’autres sont heureux. Des fois, on est soulagés que ce soit fini. Des fois on voudrait que ça continue ainsi pour l’éternité. Dans tous les cas, les départs sont inévitables. Ils finissent toujours par arriver.
Demain, je quitte l’Europe. Je ne veux pas être triste. Je ne veux pas me plaindre. Je sais profondément que ce qui m’attend est super. Des amis que j’ai hâte de revoir, le temps des fêtes, ma famille, le Mexique. Beaucoup de belles choses!
Avec l’expérience des nombreux départs et les larmes qui viennent avec (oui, je suis une fille émotive), j’ai réalisé qu’on ne pleure pas parce qu’on est tristes de partir. On pleure parce qu’on aime.
Que ce soit nos collègues de travail, notre famille, nos amis ou notre amoureux, c’est la même chose. C’est ce même amour qui nous rend si vulnérable, peu importe la situation…
Comment y survivre?
Dans les tempêtes d’émotions que provoquent les départs, ça aide de comprendre qu’on pleure parce qu’on aime. Pas parce qu’on a fait le mauvais choix.
D’ailleurs, la meilleure façon de faciliter la transition, c’est de se rappeler les raisons qui nous poussent vers ce départ. Comme ma mère m’a toujours dit : On ne change pas pour le pire. Si vous changez pour le pire, je vous suggère fortement de revoir les raisons de votre choix.
De mon côté, j’aurais espéré une dernière semaine à Berlin sans gros rhume. Ça rend le tout plus mélancolique. Dans tous les cas, je vais prendre l’avion vendredi le coeur gros, mais la tête heureuse. Et, au final, pas le temps d’être triste, j’ai des calendriers à vendre 😉
À bientôt Berlin, tu vas vraiment me manquer.
xxx
P.S. Je vous prépare un top 20 photos de mes 3 mois en Europe pour mardi prochain (parce que ça fait vraiment longtemps!)
Nathalie
Bien hâte de voir ton top 20 ;)))
Kim Fontaine
Ouiiii, ça s’en vient!